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voilà, j'ai survécu ! j'ai même réussi à faire quelques vidéos pour rue89.
J'espère que certains sont allés voir....
Ca nétait pas évident. On m'avait prévenu pourtant. Pas assez préparée, pas assez bien équipée.
Une fois reposée, je peux dire que l'expérience était unique. Mais j'ai failli abandonner à plusieurs reprises.
c'était dur physiquement et moralement. physiquement parce que je me trimbalais trois tonnes de matos sur le dos, que je manquais de faire tomber ma caméra à chaque instant, tellement elle devenait lourde et glissante à cause de la chaleur. J'ai fait des kilomètres en allant d'un côté de la croisette à l'autre. Mes nerfs ont lâché plusieurs fois quand je ne pouvais pas trouver de wifi (avec 150 journalistes au m2????) pour envoyer mes films. et il fallait trouver les sujets. Il y en a beaucoup à Cannes, mais quand les directives ne sont pas claires : interview ? reportage ? chronique ? j'ai choisi de faire des reportages en priorité. Du coup : pas le temps d'aller voir des films. Ce qui n'est pas génial pour les interviews... heureusement, rue89 et MK2 ont passé un accord : je filmerai certains entretiens pour mK2 en échange d'une diffusion sur rue89. C'est ainsi qu'on a eu Carlos Reygadas et Abel Ferrara. Pas mal tout de même !
une fois le sujet dans la boîte, il fallait le monter. j'ai eu de la chance : mon amoureux qui était aussi au festival de Cannes nous avait trouvé un chambre chez l'habitant non loin du Palais. Mais dans la chambre, pas de bureau. Le montage se faisait donc sur le lit... il m'est même arrivée de monter tôt le matin, pendant que mon amoureux dormait. c'était alors un ordinateur et un disque dur qui lui chauffaient les fesses...
Inutile de dire que j'ai appri énormément sur un autre métier de l'audiovisuel : celui de journaliste. encore une autre façon de penser l'image et ce que l'on raconte.
et tout spécialement pour Jean-Marc : les jolies jeunes filles sont ici (le deuxième film), et Reygadas là