Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
askiparait
27 mai 2007

Cannes

Petit compte rendu des films que j'ai quand même pu aller voir !

1- "My Blueberry Nights" de Wong Kar-Wai avec Norah Jones et Jude Law.

wkw

Je le redoutais, il l'a fait : encore un couple glamour désespéré, encore des images lèchées (même si ce n'est pas Chris Doyle, l'effet est le même), même la mélodie de "In the Mood for Love" est reprise... la seule séquence qui a attiré mon attention est celle où le personnage de Norah Jones rencontre celui de Natalie Portman. Le film ne vaut que pour Natalie Portman qui est vraiment bonne dans son rôle de joueuse-tricheuse maladive.

2 - "Nos retrouvailles" de David Oelhoffen avec Jacques Gamblin et Nicolas Giraud

gamblinjacques1

J'ai beaucoup aimé ce film. Le réalisateur filme aussi un couple (père-fils cette fois-ci) mais là, lasouslebleu200x150 forme laisse totalement la place aux comédiens. toujours à leur hauteur, souvent en gros plan. L'interprésation est juste et forte.
Une déception : j'ai voulu faire un sujet sur le réalisateur, j'ai d'ailleurs commencé en le suivant à sa projection, mais il n'a jamais répondu à ma demande de faire un interview avec lui. Tant pis, peut-être à la sortie du film...


3 - "Young Yakuza" de Jean-Pierre Limosin. "Documentaire" (je le met entre guillemet car le réalisateur semble ne pas aimer cette définition)

18767029

C'est mon vrai premier sujet pour rue89 car ce film m'a vraiment déstabilisé.
Le sujet : une entrée dans un clan Yakuza (mafia japonaise) par le biai d'un jeune délinquant, "placé" dans ce clan par sa mère pour qu'il apprenne la dicipline. étrange non? on découvre une société presque normale, avec ses codes, sa hyérarchie, ses crises...
Ce qui m'a plu dans ce film, c'est que le réalisateur ne s'est pas placé en juge. Il montre un membre de la communauté des humains dans sa complexité et ses contradictions. Jean-Pierre Limosin a mis de côté une culture manichéiste propre aux occidentaux qui veut que tout criminel soit vu en monstre (inhumain...), en allié du mal.

4 - "Boarding gate" d'Olivier Assayas

en fait je n'ai pas vu ce film : je me suis endormie au prelier dialogue de Asia Argento avec Michael Madsen. Il était tard (1h00 du mat') et les 10 min autour de leur relation sado-maso m'ont juste achevée.

5 - 35 courts-métrages pour célébrer la 60ème édition du Festival.

est-ce rassurant (pour une jeune réalisatrice je veux dire) de voir que des grands noms du cinéma soient capables de faire de mauvais court?... j'exagère un peu, il y en a eu de bons. mais ces films ne m'ont l'aissé presque aucun souvenirs.

Publicité
Commentaires
Publicité