Qui pue qui pète
Grâce à Facebook, je ne peux plus me passer de ça :
http://www.myspace.com/quipuequipete
hélas, je ne peux ni extraire la musique, ni récupérer la vidéo de FB (qui n'est pas celle sur myspace)... mais cliquez, cliquez donc pour un bon coup de rire !
y'a bon awards
C'est dommage, c'est un peu long en vidéo... mais c'est... édifiant ? surprenant ? en tout cas, ça fait grincer des dents. Heureusement qu'à côté il y a l'humour !
Y'A BON AWARDS 2009 OFFICIEL - Partie 1/4 (réal. Maonghe)
envoyé par Maonghe. - L'info internationale vidéo.
Sous bois
Kinky
Hier soir Olga et moi avons rencontré pour les recherches sur notre documentaire deux femmes formidables ! Elle racontent avec un humour à faire éclater les lèvres d'Angelina Jolie, des souvenirs d'enfance pourtant parfois douloureux sur leurs cheveux.
Une a quand même avoué à un moment que certains matins elle se lève en se demandant pourquoi elle est noire. "C'est fatigant d'être noire" a-t-elle dit.
La vidéo qui suit a été réalisé aux Etat-Unis. Nous avons entendu les même propos ici (seules les conclusions sont peut-être différentes, l'histoire des Noirs-américains étant différente de celle des Français).
A girl like me
envoyé par maracouja972
Découvrez Bob Marley & The Wailers!
Premier concert !
Quelques images du concert de Marc Perrone et Marie Odile Chantran auquel l'atelier de Gennevilliers a participé le 10 avril dernier. C'était à Chaville. Le bal clôturait une semaine de rencontres autour du handicap.
L'atelier de Gennevilliers à Chaville
envoyé par stephaniehaski
Marie-Odile et Lucille
envoyé par stephaniehaski
Discrimination et statistique
Dans le Libé d'hier, il y a un dossier intéressant sur les "statistiques ethniques" devant permettre de "mesurer" les discriminations raciales en France. Grandes discussions autour de l'éthique de cette procédure etc. M Sabeg souhaitant que dans les recensements, la population soit questionnée sur son "sentiment d'appartenance à une communauté", donc de classer la population en ethnies.
Un passage de l'article dit que "des associations, SOS Racisme et la Licra en tête, critiquent la "dynamique communautaire" et "l'assignation ethno-raciale" que cela produirait. Elles affirment que l'ont peut aussi valablement identifier les minorités visibles en utilisant le prénom, le patronyme ou le lieu de naissance des parents."...
Bien, je m'appelle Stéphanie Haski (là, ça ne dit pas grand chose, Stéphanie c'est un prénom commun, Haski c'est moins courant en France, mais il y en a partout dans le monde, on va dire qu'il est surtout porté par des familles juives, mais aussi quelques familles musulmanes) née en Afrique du sud, de mère née au Mali et de père né en Tunisie... Je suis noire et arabe !!! et je ne le savais pas !
Compliqué ces questions de statistiques. J'étais fondamentalement contre hier, aujourd'hui je ne suis plus si sure. Mes recherches pour le documentaire sur la coiffure m'ont fait rencontrer des femmes noires qui préfèrent vivre en Angleterre parce qu'elles peuvent "être noire" librement. Voici ce que m'a raconté une femme qui travaillait dans une grande compagnie : on exigeait d'elle que ses cheveux soient lissés ou tissés pour être présentable. En un mot, on lui demandait de se dénaturer pour pouvoir travailler (l'assimilation, on y est encore). En Angleterre, elle dit être acceptée comme elle est. En France, on ne dit généralement pas d'une personne qu'elle est noire, on dit "black". Je suis en train de lire la "condition noire" de Pape NDiaye et l'auteur y affirme qu'il n'y a aucune recherche sociologique sur les Noirs en France. Il y a des sociologues français qui écrivent sur les Noirs américains, mais rien sur les Noirs français... pourquoi ? est ce qu'en rejetant le communautarisme, on ne rejette pas en même temps les communautés françaises ? Ces statistiques sont-elles un pas vers l'acceptation des différences dans la communauté française, ou un autre vers une plus grande discrimination ?
Delphine II
Le slam d'une jeune femme qu'on voudrait bien rencontrer pour notre docu sur les cheveux crépus !...
"Coups - leurres"
Cape Town 3, encore un peu d'histoire, rendez-vous avec mon père et finalement la fin...
Impossible de passer à côté de ce lieu appartenant maintenant à l'histoire.
Robben Island, l'île-prison où nombre de prisonniers politiques étaient incarcérés du temps de l'apartheid, et dont le plus connu fut Nelson Mandela.
petite pensée pour Lison et ceux qui ont lu "un Long chemin vers la liberté" de N. Mandela, où il décrit entre autre les conditions de vie sur l'île.
La carrière où les prisonniers allaient travailler et se brûler les yeux. Au fond, une petite caverne. Les prisonniers s'y protégeaient du soleil quand on leur accordait une pose, y mangeaient, faisaient leurs besoins mais aussi s'échangeaient des informations (les surveillants, gênés par l'odeur n'y osaient pas un pied). Les plus cultivés apprenaient à ceux qui n'avait pas pu aller à l'école à lire et écrire. Les informations traitant de l'actualité politique et sociale, interdites en prison, y passaient de main en main écrites sur de minuscules bouts de papier. Notre guide nous affirme que c'est ici que se sont établis les fondements de la démocratie sud-africaine.
pour la visite de la prison de haute sécurité, nous sommes confiés aux mains d'un nouveau guide. Tous les guides de cette prison sont d'anciens prisonniers. Le nôtre, militant à l'ANC a passé 7 ans sur l'île. Il nous explique les conditions de détentions, la vie quotidienne sur Robben Island, puis nous montre cette photo de N. Mandela avec W. Sisulu. Son histoire : elle fut prise lors de la "seule" visite de journalistes étrangers sur l'île... Pour l'occasion, les prisonniers avaient été chaudement habillés : les prisonniers noirs (la discrimination sévissait aussi en prison, les prisonniers noirs n'ayant pas les mêmes vêtements ni la même nourriture que les autres) étant habituellement vêtus de simples chemises et pantalons fins été comme hiver.
la cours où les prisonniers travaillaient et surtout, le coin où Mandela a enterré le manuscrit de son autobiographie !
la cellule de Mandela.
retour en ville. Nous avons rendez-vous avec mon père ! aussi incroyable que cela puisse paraître, il est invité à participer à une conférence en Afrique du sud au même moment où nous y sommes !
Nous lui racontons la visite de Robben Island. Lui même n'y est allé qu'une seule fois : fin des années 1970. Journaliste à l'AFP, il fut invité avec d'autres journalistes étrangers par le gouvernement sud-africain souhaitant montrer au monde entier que les conditions de détention des prisonnier ne sont pas inhumaines... Nous lui racontons le récit du guide sur la photo ! elle a donc été prise lors de sa visite là bas ! j'y ai cru jusqu'à ce que je lise moi-même "un long chemin vers la liberté" : cette photo fut en fait prise lors de la PREMIERE visite de journalistes étrangers sur l'île... mais c'était tout de même intéressant d'avoir les souvenirs de mon père sur Cape Town et ce qu'il vivait à l'époque.
Nous allons prendre l'apéro ici, au Mount Nelson Hotel. Avant de partir, ma mère m'avait conseillé d'y aller. Elle avait gardé un bon souvenir du lieu, mon père aussi. C'est un hôtel chic, assez beau, c'est vrai. Quelque chose marque mon père : il a le sentiment que rien n'a bougé. les clients sont toujours aussi blancs... Un cocktail est organisé pour une association de médecin je crois. Les seuls Noirs qui viennent se mêler aux invités sont des chanteurs. Ils forment une chorale et sous la direction du chef d'orchestre entament des chants sud-africains, dont "nkosi sikelel'iafrica", considérés comme contestataires à l'époque de l'apartheid... Voilà le changement.
Notre séjour en Afrique du sud se conclue sous la pluie... Nous sommes un peu déçu, il fait froid et nous voulions faire un petit tour dans la région des vins... Nous y allons quand même, mais les nuages sont tellement bas qu'il est difficile de se rentre compte du paysage aux alentours.
C'était intéressant de gouter à d'autres façons de faire. En Afrique du sud, il n'y a pas d'AOC. Le bon côté, c'est que le viticulteur peut faire les assemblages qu'il souhaite et quand même donner à son vin la chance d'être commercialisé et apprécié. le mauvais côté, c'est que c'est parfois du n'importe quoi. Surtout pour un français habitué à des mélanges simples, voir pas de mélange du tout. Il va de même pour les fromages : les fromages "simples" étaient appelés "suisse" ou "français", les autres étaient mélangés à des épices, des herbes ou fumés ! grande expérience !
C'était vraiment l'hiver ! chez nous à cette époque le raisin était presque mûr !